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SOCIÉTÉS DE RECOUVREMENT


LE TRAITEMENT DES RÉCLAMATIONS SELON EOS-CREDIREC

EOS CREDIREC prétend être "le leader sur le marché français du rachat de créances et se classe parmi les dix meilleurs dans le secteur du recouvrement".

Le Réseau anti-arnaques a eu l’occasion d’apprécier ces affirmations en contactant le responsable marketing et communication pour lui soumettre les doléances d’un client : celui-ci souhaitait obtenir des précisions sur la réalité de la créance réclamée et ses différents courriers n’avaient obtenu aucune réponse.

La seule préconisation de ce spécialiste du marketing et de la communication a été d’inciter le client à contacter les services d’EOS-CREDIREC pour "obtenir des réponses circonstanciées".

Tout interlocuteur apte à gérer les réclamations aurait pris l’initiative de contacter directement le client.

Il reste juste à se mettre d’accord sur la définition du qualificatif "meilleur" au sein d’EOS CREDIREC.


Le 27 novembre 2016





L'AVERTISSEMENT DE LA SOCIÉTÉ DE RECOUVREMENT IJCOF

IJCOF, implantée à Libourne, est une société de recouvrement qui gère, notamment, les factures impayées des ÉDITIONS ATLAS.

L'avertissement, adressé en date du 23 avril 2014 à un consommateur, vise manifestement à le rendre inquiet.

Voici quelques morceaux choisis :

"Nous préparons l'engagement d'une procédure judiciaire qui vous conduira à comparaître, à bref délai, par devant le tribunal compétent."

"Nous précisons que le prononcé d'un jugement de condamnation à votre encontre nous autoriserait à mettre en œuvre les mesures d'exécution prévues par la loi : saisie-attribution de votre compte bancaire, saisie vente de vos biens meubles, le cas échéant saisie de vos rémunérations et/ou de votre patrimoine immobilier."

"Les frais de procédure en résultant sont bien entendu à la charge du débiteur et viendront s'ajouter à votre dette."

Compte tenu des menaces proférées, vous imaginez certainement qu'il s'agit d'une dette abyssale ? En fait, le montant de la facture réclamé par les Éditions ATLAS (et, du reste, contestée par le client qui a retourné à ses frais le colis reçu) s'élève à 58,89 €...

Le 8 juillet 2014





QUAND FINREC JOUE SUR LES CHIFFRES

FINREC (Financière de recouvrement), société de recouvrement intervenant, notamment, pour les Éditions ATLAS, est un modèle du genre : tout est bon pour impressionner le client et obtenir le paiement de sommes supplémentaires.

Voici le descriptif des recettes utilisées dans le courrier adressé par FINREC pour obtenir le paiement dans les meilleurs délais d'une commande de DVD non réglée.

Séquence frisson :

c Mentionner de façon visible sur l'enveloppe d'expédition le libellé "Financière de recouvrement" suivi des mentions "personnel et confidentiel" ;

c Libeller le courrier par le terme "Mise en demeure" rédigé en lettres capitales (du reste sans valeur puisque le courrier est expédié en envoi simple) ;

c Multiplier les références juridiques : "Loi du 09/07/91, décret n°96.1112 du 18/12/96" ;

c Menacer des pires maux "nous déposerons immédiatement une injonction de payer devant le tribunal le plus proche de votre domicile", "aux fins de saisir vos biens mobiliers et salaires" et chiffrer forfaitairement le montant de la condamnation (212,49 €) ;

c Mentionner l'inscription des coordonnées du client dans un fichier ;

c Impliquer les services fiscaux "vos coordonnées peuvent être communiquées à l'administration fiscale sur réquisition de leur part".

Séquence facturation :

c Toute demande d'information nécessite d'appeler un numéro de téléphone surtaxé (1,35 € l'appel + 0,34 € la minute) ;

c Le décompte fait apparaître le montant de la facture initiale complétée de 2 € d'intérêts de retard, mais surtout de 25,79 € "au titre de l'article 32". Une discrète mention précise que ces frais sont à la charge du mandant (terme juridique peu compréhensible pour désigner le créancier, c'est-à-dire les Éditions ATLAS) ;

c Si le consommateur souhaite obtenir une quittance attestant de son paiement il devra décaisser une somme forfaitaire de 9,15 €.

Et dire que cette argumentation de masse a pour objectif de récupérer une créance initiale voisine de... 35 € !




 
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