RÉSEAU ANTI-ARNAQUES


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BANQUE ET ASSURANCE



DÉMARCHAGE TÉLÉPHONIQUE ET TRADING

Ce consommateur a fait part, le 15 juillet 2015, au Réseau anti-arnaques de sa mésaventure avec une société de trading : "Démarchée par téléphone, j'ai bien cru que le fonctionnement de cette entreprise était une grande chance de pouvoir trader et surtout de gagner de l'argent. Idiote que je suis ! On a commencé par me demander 300 € avec une participation de leur part de 120 € puis, par la suite, ils m'ont fait comprendre que pour arriver à mieux, il fallait remettre de l'argent soit 500 € que je leur ai confiés. Au bout de seulement une semaine, j'ai tout perdu ! Quelle honte par rapport à ma famille. À moi de rester seule avec ce lourd fardeau, la hantise au jour le jour de mon compte en banque. J'ai beaucoup de mal à récupérer moralement."

Effectivement, les sollicitations sur internet ou par téléphone ne manquent pas pour promouvoir des opérations de trading sur le
FOREX (marché des changes non régulé), présentant un risque de pertes élevé. : Elles émanent essentiellement de sociétés domiciliées à Chypre.

L'
Autorité des marchés financiers (AMF) publie, notamment, la liste des sites à éviter (amf-france.org/Epargne-Info-service/Mise-en-garde/).


Le 8 septembre 2015








UN COMPTE INACTIF CHEZ GLOBAL MONEY TRADING ?

Vous recevez un appel téléphonique d'une certaine Sandrine MONTEL qui affirme travailler pour la société GLOBAL MONEY TRADING (GMT).

Elle vous indique que vous détenez un compte bancaire avec un solde voisin de 500 € environ. Mais ce compte va être clôturé, sauf si vous effectuez un nouveau versement.

Face à votre méfiance naturelle,
Sandrine MONTEL affirme avoir été mandatée par la Banque de France pour gérer les comptes inactifs de plus d'un an. Et, votre compte est dans ce cas.

Vous pouvez rechercher vainement
GMT sur internet.

La
Banque de France n'a évidemment pas confié de mandat de gestion à GMT. Le piège est grossier mais peut fonctionner. Ces sociétés de trading, spécialisées dans les options binaires (marché boursier), sont prêtes à tout pour ponctionner votre portefeuille.


Le 8 avril 2015







QUAND SOFEMO FINANCE LE PHOTOVOLTAÏQUE

Cette décision du Tribunal d'instance, en date du 21 janvier 2014, est bien intéressante.

Un consommateur, démarché à son domicile en décembre 2010 par
BCER - société aujourd'hui liquidée - avait accepté un contrat d'installation de panneaux photovoltaïques pour un montant de 21 490 €. Bien évidemment, la proposition commerciale comportait également un prêt du même montant sur une durée de 15 ans, octroyé par SOFEMO (une filiale du groupe CRÉDIT MUTUEL NORD EUROPE).

Curieusement, la société
BCER a reçu les fonds débloqués par SOFEMO avant même que l'installation de panneaux photovoltaïques ne soit finalisée !


Le tribunal de Brest a prononcé la nullité des contrats souscrits le 8 décembre 2010 auprès de la société BCER et de SOFEMO.


Le 28 avril 2014







PIRATAGE BANCAIRE

Votre numéro de carte bancaire a été utilisé à vos dépens pour effectuer divers achats.

Vous avez contesté auprès de votre banque les opérations réalisées.

Votre témoignage nous intéresse.


Demandez le questionnaire d'enquête à :

Réseau anti-arnaques
BP 414
85504 LES HERBIERS cedex


ou temoignage@arnaques-infos.org


Le 13 mars 2014




PATRIWINE, GESTIONNAIRE DE CAVE EN LIGNE

La société PATRIWINE, créée en avril 2010 et implantée à Marseille, déclare être le premier site de gestion de cave en ligne. Son slogan publicitaire est simple : "Investissez, gérez et revendez vos grands vins de Bordeaux."

Un client de
PATRIWINE avait contacté le Réseau anti-arnaques pour s'étonner des faibles performances de son placement - cotation inférieure au prix d'achat de deux caisses de Bordeaux 2008 - et de l'absence d'accusé de réception à ses ordres de vente et demandes d'explication.

Contacté le 14 décembre 2013, le dirigeant de
PATRIWINE apporte des explications économiques - "baisse conjoncturelle" - et croit à une tendance haussière sur long terme. Dont acte.

Du reste,
PATRIWINE, spécialiste des placements, est elle-même confrontée à une situation financière particulière puisqu'elle affiche une perte de 10 215 € au titre de l'exercice 2011 - à relativiser compte tenu du capital social qui est de 1 230 000 € -. Toutefois, les chiffres de l'exercice 2012 ne sont toujours pas publiés : "Ils vont l'être un peu tardivement puisque l'assemblée générale se tient à la fin du mois de décembre 2013."

Le 25 janvier 2014



Précision de
PATRIWINE en date du 12 février 2014 : le résultat ressort à + 16 680 €.






LA FAUSSE BAISSE DES TARIFS BANCAIRES

Témoignage reçu le 8 février 2014

"Je vous avais déjà signalé que certaines banques allaient facturer des frais de tenu de compte à tous leurs clients… et bien cela est fait. Conséquences ou non du plafonnement imposé par l'État de certains frais, leur réponse a été rapide : À tout détenteur de compte bancaire se verra facturer des frais de tenu de compte (jusqu'à présent gratuit) de 1 à 2 euros par mois. Ainsi, ce qu'ils perdent d'un côté, ils le récupèrent amplement puisque toute personne ayant un compte courant est concernée, excepté si vous prenez l'option payante de consultation des comptes par internet. Chose surprenante, autant vous pouviez négocier vos frais ou agios avant, que là, aucune négociation n'est possible… Quitte à perdre le client. Motif évoqué : le coût du réseau de proximité même si vous faites en sorte de ne pas être débiteur et que vous n'allez pas à l'agence. Conséquences, moi qui faisais en sorte de ne pas avoir de frais ou très peu, je sais déjà que je vais devoir payer 48 € pour cette année de frais de tenu de compte (deux banques : un compte personnel et un pour mes frais professionnels en tant qu'employée), alors qu'avant cela ne me coutait rien. Solution pour certains : les banques en ligne avec le risque d'avoir des difficultés de connexion."




L'EURO SYMBOLIQUE DE LA CARTE TOYS'R'US

La carte Club TOYS'R'US permet à son titulaire de régler les achats de jouets effectués dans cette enseigne au comptant ou à crédit.

La réserve de crédit qui y est associée permet de disposer d'une "réserve achats"
(étalement sur plusieurs mois du montant de l'achat), et d'une "réserve projet" (possibilité de retirer de l'argent liquide dans les distributeurs automatiques de billets du réseau SOCIÉTÉ GÉNÉRALE).

Toute utilisation de ce crédit renouvelable, quel que soit le type de réserve choisi, donne lieu à calcul d'intérêts à un taux non négligeable
(de l'ordre de 18 à 20 %), ce qui est connu par le client lors de la souscription auprès de FRANFINANCE.

Toutefois, une autre facturation bien plus discrète - car noyée dans la masse d'informations du contrat de crédit et non mentionnée dans le guide d'utilisation de la carte Club - prévoit 1 € de frais pour tout retrait inférieur à 100 € dans un distributeur.

Cette facturation contractuelle est d'autant plus difficile à justifier que les frais de gestion engendrés par une telle opération bancaire sont bien limités pour
FRANFINANCE. En effet, cette société de financement est une filiale de la SOCIÉTÉ GÉNÉRALE.

Certes, l'euro ainsi prélevé reste symbolique. Mais, compte tenu du taux appliqué en matière de crédit renouvelable, le client aurait pu s'attendre à une facturation "tout compris".

Le 25 janvier 2014

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LA CAISSE D'ÉPARGNE CONDAMNÉE POUR PUBLICITÉ MENSONGÈRE


La cour d'appel de Lyon a infligé, le 18 septembre 2013, une amende de 100 000 € à la
Caisse d'épargne Loire-Drôme-Ardèche pour "publicité mensongère".

Elle l'accuse d'avoir vendu ses placements
Doubl'Ô Monde à grand renfort de plaquettes publicitaires promettant "un doublement du capital (…) en toute sérénité".

En fait, les résultats n'étaient garantis que si aucune des actions du panier ne baissait de plus de 40 % par rapport au cours en vigueur lors de l'ouverture du placement. Mais cette mention, en petits caractères, n'apparaissait pas clairement.

Au final, les épargnants ont perdu de 3 à 5 % du capital investi, correspondant aux frais de gestion du placement.


La Cour confirme et aggrave ainsi l'amende de 40 000 € prononcée en première instance par le TGI de Saint-Étienne.

Les
Caisses d'épargne vont se pourvoir en cassation.


Source : QUE CHOISIR N° 519 (novembre 2013)


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QUAND LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE TARDE À OFFRIR SES CADEAUX PROMIS

Ce témoignage, reçu le 28 juillet 2011, évoque les difficultés rencontrées pour bénéficier des cadeaux qui devaient accompagner l'ouverture d'un compte "jeunes" :

"En décembre 2010, alors que mon fils allait fêter son 16e anniversaire en janvier, je reçois à mon domicile un courrier de ma banque, la Société Générale de Sallanches, me disant que si j'ouvrais un livret A à mon fils, la banque lui offrait 20 € en date de valeur à l'ouverture. Une semaine plus tard environ, un deuxième courrier me parvient, m'incitant à lui ouvrir un compte courant bloqué assorti d'une carte bleue à débit immédiat, compte et carte gratuits durant la première année. Dès l'ouverture de ce compte, il bénéficiait d'un cadeau : une station IPHONE pour écouter de la musique sur son portable.

Courant janvier, je me rends à mon agence, décide d'ouvrir un livret A et y verse de l'argent ainsi que le premier compte courant de mon fils afin qu'il apprenne à gérer son argent. Je remets les deux coupons "cadeaux" reçus ainsi que les courriers accompagnants à mon conseiller qui me dit faire suivre et passer commande de la station IPHONE.

Février passe, rien. Mars passe, toujours rien. J'envoie un, puis deux courriels à mon conseiller, aucune réponse. Début avril, je fais un courrier et le dépose à l'agence à la directrice, lui indiquant mon mécontentement en ce qui concerne les promesses de cadeaux mais également que la carte bleue n'était pas à débit immédiat mais différé, ce qui permettait à mon fils de 16 ans de vivre à crédit ! Elle me répond en s'excusant et me promettant de faire le nécessaire très rapidement pour assurer leurs engagements. Mon fils est bien crédité fin avril de 20 € (date de valeur au jour du crédit et non de l'ouverture du livret) et, à ce jour, j'attends toujours la superstation IPHONE...

Je pense fermer ses comptes avant la fin août ainsi que les miens certainement !"






L'INTRANSIGEANCE DE LA BANQUE POSTALE

Ce client de la Banque Postale (centre financier de Nantes) bénéficie d'une autorisation de découvert de 200 € sur son compte chèques.

Le 9 mars 2011, il reçoit un courrier du service clients lui indiquant que son compte est débiteur de 188,63 € et que, par conséquent, sauf versement dans les 7 jours, un chèque de 18 € sera rejeté.

Effectivement, le paiement de ce chèque ferait atteindre un découvert astronomique de 206,63 €
(pour une autorisation de 200 €). Mais, paradoxalement, la Banque Postale est prête à accepter un découvert supérieur : en effet, si le paiement du chèque de 18 € est refusé, des frais forfaitaires de 28 € seront perçus et porteront donc le découvert à 216,63 € !

Décidément, la logique bancaire restera toujours aussi complexe.






L'ABSENCE DE TRANSPARENCE DE FILIASSUR

Ce cabinet de courtage, dont la devise est "l'assurance responsable", refuse de compléter une information téléphonique par une documentation publicitaire.

Le témoignage suivant a été reçu le 12 juillet 2010 :

"J'ai été récemment démarché téléphoniquement par la société FILIASSUR, qui proposait de m'informer sur un produit d'indemnités journalières en cas de maladie ou hospitalisation.

Étant intéressé par la proposition, je me prête aux questions de la conseillère. De fil en aiguille, elle me demande le nom de ma compagne, de mes enfants à charge, les dates de naissance de ceux-ci. Mais surtout, pour pouvoir bénéficier de la brochure d'information, je dois donner mes coordonnées bancaires par téléphone ! Il est question d'un mois d'essai pour leur produit, mais sans autre explication complémentaire.

Sentant une arnaque venir, je décide de ne pas donner mes coordonnées bancaires et demande à la conseillère de m'envoyer la brochure d'information. Celle-ci refuse, prétextant que la procédure ne le permet pas. Elle insiste en me disant que c'est la seule façon d'obtenir ma brochure personnalisée.

La conversation a pris fin car je ne souhaitai pas divulguer plus d'information sur moi. Et surtout pas celle de mon compte chèque.

Je trouve que ces méthodes s'assimilent à de la vente forcée et déguisée."



La réponse de
FILIASSUR dans un courrier daté du 4 août 2010 mais sans nom de signataire.

"Les démarches effectuées auprès de nos prospects ne sont enregistrées qu'après leur accord et uniquement lorsque ceux-ci expriment leur volonté d'adhérer au produit d'assurance proposé. Le contrat d'assurance ainsi que la fiche d'information reprenant toutes nos coordonnées ne sont adressés aux assurés qu'après la vente acceptée et enregistrée informatiquement dans nos services."







PRÊTS À GOGOS

Les offres de prêt à destination des personnes rencontrant des difficultés financières circulent actuellement sur internet.

L'annonce de taux privilégié
(1,50 %) et la faculté de ne pas solliciter sa propre banque constituent l'appât de ce piège grossier.

L'objectif des auteurs de tels messages est d'obtenir facilement le règlement de frais de dossier, à régler exclusivement par mandat
Western Union.

Nous retrouvons ici les pratiques frauduleuses déjà utilisées dans les "arnaques africaines" et régulièrement dénoncées par le
Réseau anti-arnaques.

L'année 2011 doit rester celle de la vigilance pour le consommateur confronté à des tracas financiers.







EXEMPLE DE MESSAGE DIFFUSÉ EN JANVIER 2011

Sujet : Offre de prêt d'argent à 1,5 % d'intérêt annuel au remboursement

"Bonjour,

Je suis
M. Ernesto BERTARELLI, homme d'affaires italo-suisse, et P-DG du Fonds d'investissement industriel ares life sciences.

Dans le but d'élargir mes activités, j'aimerais octroyer des prêts à toutes personnes désireuses ou ayant des difficultés financières.

J'offre des prêts d'argent allant de 150 000 € minimum à 30 000 000 € maximum à taux d'intérêts de 1,5 % par an. La période de remboursement varie de 1 à 10 ans maximum.

Si mon offre vous intéresse, veuillez me contacter pour plus amples informations à mon adresse email personnel : areslifesfundinvestment@ymail.com

Ernesto BERTARELLI"




ORPOSTAL : LES PREMIÈRES DOLÉANCES DE CONSOMMATEUR

La "garantie 100 % satisfait" a du plomb dans l'aile.

Un consommateur qui avait adressé un briquet
DUPONT en or, le 2 septembre 2010, attend désespérément le retour de ce bijou.

Deux mois de silence garanti !

Rappelons que le siège social d'
ORPOSTAL est situé sur l'Île de Man (Grande-Bretagne) et que c'est un sous-traitant d'ORPOSTAL (EFILOG, dans le département de la Sarthe) qui reçoit les envois d'or en France.

Autre témoignage inquiétant : un envoi de bijoux en date du 19 août 2010 n'a toujours pas fait l'objet d'un règlement...






UN COMPTE OFFSHORE POUR LES INTERDITS BANCAIRES

Le message diffusé par internet cible parfaitement la clientèle : "Vous êtes fiché à la Banque de France et/ou interdit bancaire et vous avez besoin d'un nouveau compte en euro ?".

MEGA GLOBE CORP, société implantée aux États-Unis, propose l'ouverture d'un "compte bancaire offshore" dans une banque étrangère et ne manque pas de préciser que ce compte n'est pas saisissable par un huissier de justice.

Cette ouverture de compte-chèques a évidemment un coût : 399 € pour un particulier, 599 € pour un professionnel. Il s'agit de la seule rémunération de
MEGA GLOBE CORP. Ce prix n'inclut pas le coût des services bancaires à souscrire.

Les conditions du contrat, qui relève du droit américain, sont particulièrement intéressantes pour
MEGA GLOBE CORP : "Il décline toute responsabilité si l'établissement bancaire modifie certaines des conditions jugées fondamentales par le client au moment de son introduction." De même, "toute commande est considérée comme ferme et définitive".

Voilà des conditions idéales pour encaisser le montant du règlement sans fournir de prestations !

De plus,
MEGA GLOBE CORP oublie de mentionner que toute manœuvre visant à contourner une interdiction bancaire existante peut être sanctionnée en France.





CRÉDIT MUTUEL : LE GROS MENSONGE

La banque mutualiste affirme bien haut que ses employés ne touchent pas de commission en fonction des produits bancaires qu'ils proposent à la clientèle. Des chèques cadeaux sont pourtant attribués aux meilleurs vendeurs.

C'est un secret de Polichinelle, les banques intéressent leurs employés à la vente de produits bancaires. Plus le "conseiller" de clientèle placera de cartes bancaires, d'épargne logement, d'assurances-vie, de plans d'épargne retraite, etc., plus ses primes grimperont. Le
Crédit mutuel est à la limite de la publicité mensongère, car comment appeler les "challenges" par lesquels la banque octroie des chèques cadeaux Cadhoc pour récompenser ses commerciaux ? Et, pour les meilleurs, ceux qui se distinguent particulièrement dans "la production de leur caisse", le montant du chèque cadeau est majoré de 150 à 200 € pour doper les ventes de "contrats majeurs".

Plusieurs "challenges" ont d'ailleurs déjà été organisés tout au long de l'année 2010 dans les différentes caisses régionales du groupe afin de stimuler la vente de produits de "bancassurance". Le meilleur vendeur en placement de "contrats majeurs" était récompensé d'une chèque cadeau de 400 €, les deuxième et troisième d'une chèque cadeau de 300 €.


(Source : Que Choisir - 02/11/10)





La réponse du Crédit Mutuel Arkéa à l'UFC-Que Choisir Brest (courrier du 21/12/10).

"Le Crédit Mutuel ARKEA dispose de longue date de différents dispositifs de reconnaissance de l'investissement et de la performance de ses salariés : promotions, parcours professionnels, intéressement et participation aux résultats de l'entreprise.

L'entreprise vient de compléter cette politique salariale d'un nouveau dispositif visant à reconnaître la réussite commerciale collective d'une agence bancaire. Ce nouveau dispositif a pour objectif de valoriser l'équipe qui réalise son plan d'action commercial en distribuant au niveau de l'agence une enveloppe de rémunération supplémentaire à chacun des membres de l'équipe, de manière égalitaire pour 70 % de l'enveloppe et de manière individuelle pour 30 % sur décision du manager.

Ce dispositif ne modifie pas le système de rémunération actuel de l'entreprise et ne constitue pas un commissionnement à l'acte de vente, pratique aux antipodes des valeurs portées par le Groupe Crédit Mutuel. Il s'inscrit pleinement dans la politique du groupe qui s'attache en tout premier lieu à garantir dans la durée le respect et l'intérêt de ses clients et sociétaires. D'ailleurs, fort de cet engagement, le nouveau dispositif tient compte d'indicateurs de qualité afin que les gestionnaires de compte apportent à leurs clients le conseil et la valeur ajoutée attendus par ces derniers."


Le
Crédit Mutuel ARKEA joue sur les mots, "une enveloppe de rémunération supplémentaire à chacun des membres de l'équipe" est versée mais il ne s'agit pas de commissions !



Et voici la réaction officielle de la Confédération Nationale du Crédit Mutuel (en date du 11 janvier 2011)

"Monsieur,

Nous faisons suite à votre lettre du 30 décembre par laquelle vous nous faites part de vos interrogations concernant notre publicité "Au
Crédit Mutuel, les chargés de clientèle ne sont pas commissionnés".

Nous vous confirmons que dans les caisses de Crédit Mutuel, les chargés de clientèle sont des salariés dont les conditions de rémunération ne comportent pas de commissionnement lié à l'acte de vente d'un produit ou d'un service financier*.

Nous vous informons également, à toutes fins utiles, que cette publicité et son contenu ont été soumis aux services de l'ARPP comme il est d'usage ; quelques services de l'État ont d'ailleurs pu procéder, suite à des interrogations ponctuelles, aux contrôles nécessaires sur pièces et sur place, sans relever de problèmes de conformité.

Bien cordialement,

Frédéric MONOT"

* Selon la définition qu'en donne le Petit Robert, une commission c'est "tant pour cent qu'un intermédiaire touche pour sa rémunération", cette dernière étant elle-même définie comme de l"'argent reçu pour prix d'un service, d'un travail".






LA FIN DES CADEAUX

Le législateur est venu enfin réglementer le contenu des messages publicitaires en faveur des crédits à la consommation (et, notamment, les crédits permanents ou "crédits revolving").

Le
Réseau anti-arnaques avait dénoncé en son temps les "cadeaux Bonux" offerts pour toute souscription de crédit : caméscope, appareil photo numérique, Ipod, chaîne hi-fi, GPS...







TÉMOIGNAGE : DEVENIR TRADER À SES RISQUES ET PÉRILS

Un consommateur nous fait part, en mars 2010, de sa malheureuse expérience datant de 2008 :


"Une commerciale habitant en France, ventait les mérites de traders qu'elle connaissait sur internet. Je lui ai demandé quelques informations et elle m'a envoyé pendant quelques temps, les tracking (résultats fictifs car les réels ne peuvent pas être envoyés), d'un trader nommé Olivier FANNI habitant en France opérant sur le Forex (marché des devises). Après le résultat test du tracking (qu'elle m'a envoyé quasiment tous les jours) pendant un mois pour "allécher" (environ 100 % de gain en un mois), elle m'a dit que ce trader offrait en plus une garantie de 2 % par mois d'intérêts pour un contrat de 3 mois. Je devais passer par une grande plateforme de trading (MIG située en Suisse), et ce qui m'a conforté, c'est que le trader ne pouvait pas toucher mon argent mais uniquement le trader, c'est-à-dire le faire travailler via cette plateforme. Donc, à mon sens, il avait intérêt à faire des gains car je supposais qu'il touchait des commissions sur mes gains. Plus la garantie de capital et intérêts, j'étais en confiance. Je lui ai confié 40 000 €. Après une semaine de trading, il avait gagné déjà 12 000 €. J'étais épaté, mais très vite j'ai déchanté, car 3 jours après, il avait tout perdu ! Il m'a alors contacté pour me dire qu'il y avait eu un ennui technique mais que je ne devais pas m'en faire et qu'il allait me rembourser au plus tard après 3 mois. La commerciale, elle, s'en lavait les mains, évidemment, ce n'était pas de sa faute. Je vis en Belgique, et le contrat a été signé avec la société PHOENIX 71 située au Panama. L'affaire est entre les mains de mon avocat, mais cela n'avance pas vraiment et on ne sait pas ou habite le responsable".



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