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FRANCE BIEN ÊTRE, BONIMENTEUR CAMÉLÉON ?
Dès le mois de février 2014, le Réseau anti-arnaques attirait l'attention du consommateur sur les pratiques de FRANCE BIEN ÊTRE.
Cette société commercialise un ensemble matelas, sommier, couette et surmatelas au prix de 4 514 € en utilisant toutes les ficelles psychologiques des bonimenteurs : culpabilisation du public, exagération du prix de vente pratiqué sur le marché, remises exceptionnelles, crédit gratuit sur 48 mois, martelage d'arguments invérifiables.
Chaque démonstration publicitaire présente la particularité d'être réalisée dans un restaurant. En effet, les participants sont démarchés par téléphone pour bénéficier d'un repas gratuit dans un restaurant local.
FRANCE BIEN ÊTRE a l'esprit caméléon : depuis le mois d'août 2014, dans le cadre d'une société par actions simplifiée à associé unique dirigée par Jean-Philippe PALOMINO, elle organise, désormais, les mêmes sollicitations publicitaires sous l'appellation IRI'S CONFORT.
Le 22 octobre 2014
LES CAPRICORNES DE L'AMÉLIORATION DE L'HABITAT FRANÇAIS
Un consommateur a informé le Réseau anti-arnaques de la tactique utilisée, en février 2014, par les commerciaux d'une agence Amélioration de l'Habitat Français (AHF) :
ð proposer par démarchage téléphonique un diagnostic gratuit de la charpente ;
ð découvrir sur place plusieurs sources de contamination aux capricornes ;
ð établir un devis à 5 312 € ;
ð faire miroiter un tarif préférentiel à 3 912 € sous réserve de pouvoir intégrer un groupement de travaux ;
ð mettre la pression en précisant qu'il ne reste que quatre places dans le groupement pour bénéficier de ce prix exceptionnel, (le levier psychologique de la pénurie est souvent efficace).
Ce témoignage est à rapprocher des méthodes commerciales "agressives et bien rodées", évoquées le 14 juin 2013 à l'audience du tribunal correctionnel de Limoges : deux commerciaux de l'agence locale Amélioration de l'Habitat Français avaient été reconnus coupables de tromperie et d'abus de faiblesse.
Le 8 mars 2014
FOIRE DE LILLE : QUAND LES BONIMENTEURS CUISINENT À PETIT FEU
"J'ai été victime d'une vente forcée fin 2009 sur la foire de Lille Amenago. C'était sur un stand de cuisines. Mon épouse et moi sommes restés sur place de 16 h a 21 h. Les deux personnes (styliste et vendeur) qui nous ont arraché la signature à l'usure ont un gros bagage universitaire (école de commerce et mba). Ils déroulent un processus bien rodé qui va crescendo.
La phase création du projet (3 heures avec le styliste) :
1) Faire de son prospect un ami en parlant beaucoup de soi et en posant des questions personnelles.
2) Laisser penser que le prospect dirige le projet.
3) Utiliser une technique de manipulation psychologique comme la Programmation Neuro Logistique.
La phase commerciale (2 heures avec le vendeur) :
1) Annonce du prix (prix magasin par 4), coup de massue.
2) Attendez, ne partez pas, pour vous on va faire un bon prix.
3) Faire de son prospect un ami en parlant beaucoup de soi et en posant des questions personnelles.
4) Passage à 3 reprises du directeur qui consent à des remises fictives, scénario éculé mais ça marche.
5) Fausses infos pour nous mettre en confiance : le vendeur a sa famille à Lille, création d'un magasin près de Lille, métré effectué par le vendeur.
6) Le prix final tombe "vous avez presque 50 % de remise, c'est énorme !". C'est encore deux fois le prix magasin.
7) Les dernières concessions : le prix pourra aussi varier en plus ou moins, la date d'installation jusqu'à quinze mois, le lieu d'installation pourra changer et aussi la prestation (salle de bain) ! "Vous ne signez pas pour un bon de commande, vous bloquez un prix."
Épuisés, en pleine confusion, nous ne voyons qu'une seule issue pour partir : signer. Notre histoire est classique.
Nous avons pris contact de suite avec l'UFC-Que Choisir de Lille qui nous a conseillé de prendre un avocat après un envoi de courrier sans réponse.
Au tribunal de grande instance de Toulouse, nous avons été débouté de tous nos arguments et nous avons formé appel."
Témoignage reçu le 16 février 2014
LES COMPTES À DORMIR DEBOUT DE FRANCE BIEN ÊTRE
FRANCE BIEN ÊTRE, société implantée à Le Soler (66) depuis septembre 2012, commercialise des produits de literie. Sa méthode de prospection est la suivante : inviter une sélection de consommateurs à un repas gratuit dans un restaurant. Seule condition : les convives doivent préalablement assister à une présentation commerciale. La cible est constituée par des couples de plus de 50 ans. L'invitation comporte le slogan : "Et si on mettait le bien-être au menu ?"
Le baratin d'un vendeur intarissable - la durée de la démonstration peut atteindre deux heures et trente minutes - s'appuie sur différents leviers psychologiques :
ð une culpabilisation du public (maux de dos, fatigue, mauvaise humeur sont dus à un mauvais matelas, alors que nous passons un tiers de notre temps au lit. Autrement dit, chacun est responsable) ;
ð une exagération du prix de vente pratiqué sur le marché (9 942 €) ;
ð la possibilité de bénéficier, aujourd'hui, d'un prix direct usine sans intermédiaire (pour "seulement" 4 514 € le lot complet : sommier, matelas, couette et surmatelas) ;
ð une réduction de 5 % en cas de paiement comptant, ou la possibilité de souscrire un crédit sans frais avec 48 mensualités de 99 € (curieusement, le total ressort à 4 752 € : cherchez l'erreur !) ;
ð le martelage de formulations "matériel de très haut de gamme" et "la santé n'a pas de prix".
Le vendeur reste évasif sur la provenance des produits : "Tout est fait dans l'usine à Le Soler, à l'exception des moteurs du sommier qui proviennent d'Allemagne." Le Réseau anti-arnaques a vainement recherché l'adresse du siège social, la présence de bâtiments de production...
Au consommateur de ne pas se laisser endormir par des arguments finement mijotés.
Le 2 février 2014
MM
MMM
QUAND FRANCE BIEN ÊTRE POSE UN LAPIN (témoignage du 14 février 2014)
"Je viens témoigner car j'ai également été sollicitée par téléphone par France Bien Être pour une invitation - sans convenir du jour exact - à un "repas conférence" au restaurant Le Lingousto à Cuers (83). L'interlocuteur à insister sur le fait que cette invitation concernait "le couple" et sous condition d'être âgé de plus de 50 ans.
Ensuite, j'ai reçu un courrier par La Poste, nominatif et avec carton d'invitation, sur lequel était précisé le jour, l'heure, l'adresse du restaurant et aussi le menu. De plus, je pouvais inviter quatre autres personnes.
La veille du jour, j'ai de nouveau été appelée par téléphone pour confirmation de notre venue (sans me demander le nombre !). L'interlocuteur m'a également précisé le numéro de table de notre réservation.
Le jour même de l'invitation, le 13 février 2014, nous sommes arrivés au restaurant dix minutes avant l'heure de "la conférence" prévue à 17 h 30.
À notre grande surprise, une dame du restaurant nous attendait sur le parking pour nous dire qu'il n'y avait plus de places à la réunion, ni d'accès au restaurant, et encore moins auprès du commercial de France Bien Être qui refusait de nous rencontrer. Je peux également ajouter qu'il y avait beaucoup de personnes dans la même situation sur le parking. Nous sommes tous repartis... entre naïfs !"
CRÉATION D'EMPLOIS COMMERCIAUX OU EXPLOITATION COMMERCIALE ?
Le témoignage reçu le 18 septembre 2013 par le Réseau anti-arnaques est édifiant. Un demandeur d'emploi répond à une offre publiée sur un site spécialisé.
L'annonce est alléchante : une société de l'est de la France propose des postes de vendeur en VDI (vendeur débutant indépendant) pour trois mois, avant d'obtenir une qualification de VRP exclusif avec une rémunération calculée essentiellement sur des commissions.
En fait, la période de trois mois correspond à une formation non rémunérée car il s'agit pour l'entreprise de "vérifier l'engagement du candidat et sa motivation". C'est Pôle Emploi qui indemnise la période concernée.
Les horaires de la "formation" sont larges : de 8 h 45 à 20 h 30 du lundi au samedi, puisqu'il s'agit d'effectuer des sollicitations téléphoniques dans un centre d'appel.
La promesse de tickets restaurant et de véhicule de fonction ne s'appliquent pas à la période de trois mois et constituent donc des charges pour le demandeur d'emploi.
De toute évidence, la formation qui est ainsi organisée permet de disposer gratuitement d'un personnel dévoué...
Le 5 octobre 2013
DÉMARCHAGE TÉLÉPHONIQUE
Ce témoignage est révélateur des pratiques utilisées pour obtenir un rendez-vous :
"Cette entreprise nous a téléphoné sur notre poste de téléphone fixe, elle s'est présentée en disant que EDF demandait une vérification des installations électriques des maisons anciennes (plus de 20 ans). Lorsque, méfiants, nous lui avons demandé si elle connaissait notre adresse, le démarcheur nous en a donné une complètement erronée sur une autre commune que la nôtre. Trouvant ce comportement louche, nous avons téléphoné à EDF qui a démenti tout ordre de travaux."
Le 9 septembre 2013
TRAITEMENT DE CHARPENTE ET DÉMARCHAGE DOUTEUX
Un appel téléphonique annonce la venue prochaine d'un technicien qui va contrôler - gratuitement - l'état de la charpente et dispenser quelques conseils pour réaliser soi-même des travaux.
Première surprise : le jour de la visite, le technicien est muni d'une échelle télescopique et dispose comme seul outil d'un tournevis. Il n'a même pas de lampe pour inspecter les combles peu éclairés et utilise la luminosité de son téléphone portable !
Deuxième surprise : il revient rapidement avec des extraits de bois qui viennent prouver le mauvais état général de la charpente. Or, le propriétaire sait pertinemment que cette charpente est saine car elle a onze ans et elle a déjà fait l'objet d'un traitement.
Troisième surprise : en remettant la trappe à sa place, il laisse ses empreintes de mains sales et replie son échelle sans manifester la moindre excuse concernant les tâches laissées sur le plafond blanc.
Bien évidemment, le technicien s'empresse de chiffrer le coût du traitement à un montant voisin de 5 000 €. La promesse de conseils gratuits s'est transformée en sollicitation commerciale.
L'amateurisme du technicien fait pitié à voir.
Le 13 avril 2013
LES BONIMENTEURS NOUS PRENNENT POUR DES POIRES
Le phénomène existe depuis quelques années mais ne semble pas s'essouffler : des vendeurs se présentent à votre domicile et vous proposent des fruits et légumes. L'objectif est de vous vendre de grandes quantités au prix fort.
Voici, à partir des 75 témoignages recueillis par le Réseau anti-arnaques, les principaux argumentaires et pratiques utilisés par ces bonimenteurs qui viennent, le plus souvent, de Normandie :
ð les avantages de la vente directe, (l'attrait des produits du terroir et l'absence
M d'intermédiaires) ;
ð la dégustation gratuite de quelques fruits de bonne qualité, (préalablement sélectionnés
M pour cette opération de séduction) ;
ð les promesses de qualité irréprochable, (dans la pratique, les produits pourrissent très
M vite) ;
ð la livraison immédiate en grande quantité, (avec rapidité pour ne pas laisser le temps de
M la réflexion) ;
ð la fausse recommandation, ("votre voisine nous en prend régulièrement").
Un témoignage évoque la livraison effectuée auprès de personnes âgées (88 et 94 ans) : 128 kg de pommes, 20 kg d'échalotes, 50 kg de pommes de terre et 36 kg de carottes pour un total de 916,68 € !
Le scénario de vente est donc bien rodé et ces tournées engendrent une marge non négligeable pour ces bonimenteurs.
Le 8 juin 2013
VENTE DE CUISINES ET TECHNIQUES DE MANIPULATION
Le témoignage reçu par le Réseau anti-arnaques vient confirmer le danger de répondre aux offres d'un cuisiniste lors d'une foire-expo.
Un consommateur se rend à la Foire de Bordeaux - le 20 mai 2013 - avec la seule intention de regarder les cuisines pour un futur projet. Bien évidemment, le premier vendeur présent détecte immédiatement ce projet et propose de réaliser le plan de la cuisine idéale sans engagement.
Dès lors, tout l'arsenal des techniques manipulatoires est utilisé pour conditionner le futur acheteur :
ð une mise en confiance mêlant attentes du consommateur et aspects de la vie personnelle ;
ð la réalisation immédiate des plans avec chiffrage du projet (25 000 €) ;
ð l'intervention d'un responsable qui, calculatrice à la main, propose une première remise de 40 % ;
ð l'octroi d'une remise exceptionnelle à condition que la future cuisine soit prise en photo pour un magazine (belle astuce pour valoriser la proposition commerciale).
Arrivé sur le stand du cuisiniste à 18 h 00, le consommateur en repart à minuit après avoir versé un acompte de 5 600 € ! "Tout est allé très vite, minuit approchait et j'ai été d'accord pour une cuisine en ayant perdu ma vigilance, fatigué et pressé d'en finir. Le vendeur a rempli le bon de commande à toute vitesse en m'expliquant la procédure à suivre. Tout était écrit petit : j'étais un peu perdu dans les chiffres et le déroulement des évènements", témoigne le client harassé par ce marathon commercial.
Le 29 juin 2013
ADOUCISSEURS D'EAU SUN WATER : FINANCO SUR LA SELLETTE
Le Réseau anti-arnaques avait évoqué - dès le 25 août 2012 - la situation des clients de SUN WATER confrontés à la liquidation judiciaire de la société.
L'adoucisseur d'eau, offert initialement comme lot était, en fait, assorti d'un contrat d'entretien annuel pour une durée de 10 ans - pour un coût moyen de 3 000 € - financé par FINANCO ou SOFEMO (groupe CRÉDIT MUTUEL).
Alors que la prestation d'entretien ne pouvait plus être assurée, les clients devaient supporter les mensualités du prêt.
En date du 9 avril 2013, une intéressante décision du tribunal d'instance de Toulouse, résilie le contrat de fournitures et d'entretien en raison de la défaillance de SUN WATER. Il confirme également que "le contrat de crédit expressément conclu par les demandeurs pour financer le contrat résilié est lui-même de plein droit résilié, sans que l'organisme de crédit puisse opposer aux tiers emprunteurs la convention d'agrément qu'il a conclue avec la société SUN WATER".
En conséquence, le tribunal condamne FINANCO à rembourser au consommateur l'intégralité des mensualités prélevées au titre du prêt.
Le 20 juillet 2013
HARCÈLEMENT À CONFOREXPO BORDEAUX
(Témoignage reçu le 12 novembre 2012)
"Je me suis fait interpellée à Conforexpo Bordeaux, le 7 novembre 2012, par un vendeur de cuisines. J'ai effectivement répondu à cette interpellation sur le stand dans le but de lancer, en quelque sorte, un défi au dessinateur quant à l'implantation assez difficile de ma cuisine actuelle.
Ce dernier m'a présenté un schéma selon des dimensions approximatives, dictées par moi-même (aucun plan fourni).
À force de harcèlement et contrainte morale (deux personnes sur mon dos), j'ai signé un devis listé sur deux pages et il m'a été demandé de le signer en mentionnant "bon pour commande" + signature d'un bon de commande + versement d'un acompte de 40 % soit 3 820 € dont l'encaissement est prévu le 15 novembre 2012 et pour un coût total "au comptant" s'élevant à 9 520 € hors raccord d'eau et d'électricité (je m'en suis aperçue de retour à mon domicile). Je suis peu bricoleuse et n'ai pas pensé à aborder ce sujet pensant que ceci faisait partie de l'aménagement.
Il me semble que j'ai été sérieusement trompée.
De plus, cette commande ne me semble pas du tout conforme puisque aucun métrage à domicile n'a été effectué.
Par ailleurs, la date de livraison mentionnée sur le bon de commande est évasive à savoir "février 2013 semaine 7/2013".
Je veux annuler cette commande dont le prix maintenant me semble exorbitant et je dénonce la pratique de cette vente "négociée" sur une durée de 5 heures.
En résumé, je me suis fait embobinée, arnaquée et harcelée..."
LA CHANCE TOURNE POUR SUN WATER... ET POUR SES CLIENTS
SUN WATER, société spécialisée dans la commercialisation d'appareils de traitement d'eau (adoucisseurs, osmoseurs, purificateurs), et implantée à Nîmes, est connue pour ses loteries publicitaires, organisées notamment dans les galeries marchandes de grandes surfaces.
Nombreux ont été les gagnants qui ont remporté un adoucisseur d'eau sachant que la remise de ce lot était subordonnée à la souscription d'un contrat d'entretien annuel pour une durée de 10 ans (pour un coût moyen de 3 000 €) !
Le plus souvent, une solution de financement (FINANCO, SOFEMO ou SOFINCO) était proposée afin d'étaler le coût de cet investissement jusqu'à une durée de 120 mois.
Aujourd'hui, les clients déchantent : le tribunal de commerce de Nîmes a prononcé la liquidation judiciaire de SUN WATER qui est effective depuis le 10 juillet 2012.
Les clients de SUN WATER n'ont plus qu'à effectuer, symboliquement, une déclaration de créance auprès du mandataire liquidateur (Étude de Me Frédéric TORELLI à Nîmes), et à espérer qu'un repreneur puisse assurer la maintenance des appareils installés.
CLUB VITA SURFE SUR LE BIEN-ÊTRE
CLUB VITA, société créée en mars 2008 à Perpignan et gérée par M. Floris PAYRAUDEAU, est spécialisée dans la vente de produits de confort et de bien-être. Elle a choisi comme slogan publicitaire la formulation : "Plus belle sera la vie".
Son mode de distribution s'effectue selon un schéma immuable :
Ä L'envoi d'une invitation (sous la marque "La Grande Invitation") à une population ciblée (les retraités, notamment), pour un repas gratuit dans un restaurant local.
Ä L'organisation d'une démonstration publicitaire.
L'objectif est de commercialiser auprès des "invités" les produits suivants qui sont présumés lutter contre les douleurs : des articles de literie sous la marque Rhumalife, des appareils de massage plantaire, et accessoirement, des huiles essentielles.
Le cadeau généreusement offert ("un appareil de massage infrathérapeute") vise à atténuer le prix de ventes des articles. À titre indicatif :
Ä 720 € l'appareil de massage magnétothérapeute plantaire (annoncé comme utilisé par les kinésithérapeutes) ;
Ä 2 844 € le matelas Rhumalife, les deux oreillers en laine mérinos, le surmatelas et la couverture de laine mérinos ;
Ä 20 € le flacon d'huile essentielle et 40 € la crème.
Deux éléments viennent faciliter la vente :
Ä la souscription d'un crédit gratuit auprès de SOFINCO afin d'étaler la dépense sur quelques années ;
Ä la livraison de la commande dès l'après-midi pour éviter que le consommateur ne renonce trop facilement à sa commande.
Durant toute sa présentation, le bonimenteur sait intéresser son public par des astuces et des techniques d'animation éprouvées (et, certainement éprouvantes pour les spectateurs, dont certains finiront par acheter au prix fort).
Plus que jamais, le Réseau anti-arnaques incite le consommateur à faire preuve de vigilance lors de telles manifestations publicitaires : le repas gratuit peut finalement lui revenir bien cher.
LA JUSTICE S'INTÉRESSE À CLUB VITA
Les procédés de vente utilisés par CLUB VITA ont engendré de nombreuses plaintes et l'enquête réalisée par les services de la DDPP-Pyrénées Orientales (Direction départementale de la protection de la population), à permis de relever plusieurs infractions.
Les irrégularités constatées ont donné lieu à l'ouverture d'un dossier qui a été transmis à Monsieur le Procureur de la République et enregistré sous le numéro 12 026 000 126.
CADEAUX À GOGOS
Comment appâter les consommateurs ? En leur proposant de venir chercher (en couple de préférence) leurs cadeaux.
MMMMM
L'ARROSEUR ARROSÉ
Le témoignage de Francine (reçu le 14 septembre 2010) peut inciter le consommateur à contrer les pratiques des bonimenteurs :
"Comme beaucoup de retraités, nous avons été invités, en couple, à retirer un cadeau à la salle municipale. Contactés par téléphone puis après notre accord, nous avons reçu une invitation par La Poste. Nous étions une quinzaine de couples de retraités (La Poste édite des fichiers identifiant ses clients par catégories). Nous avons accepté d'acheter un matelas pour 3 000 € avec, en prime et "gratuitement", les draps, taies, couvertures, etc... Nous avons demandé un crédit gratuit et signé tous les papiers. Le bonimenteur a chargé tout le fourbi dans l'auto. Le jour même, nous avons dénoncé l'offre de crédit par recommandé avec avis de réception. L'escroc a délivré la marchandise à ses risques et périls. Nous avons donc tout gardé pour le prix d'un recommandé."
BONIMENTEURS À GOGO
Vous avez été sollicité sur un marché, dans une foire-expo, ou dans tout autre lieu, par des bonimenteurs vous promettant de réaliser une excellente affaire moyennant une participation financière. Les accroches commerciales ainsi que l'argumentaire utilisés pour recueillir votre commande nous intéressent. Consultez et complétez ce questionnaire.